Festival Torrent de Jazz

18H

Quintet formé récemment autour des scènes et rencontres amateurs de l’École associative
musique et danse VIVALTO, composé de musicien-nes résidant dans les Hautes Alpes.
Interprète un jazz fusion mâtiné de funk free latino…
Le nom du groupe étant un clin d’œil au grand Herbie (prononcez Eurbi) Hancock!

Christine Barachet –  bass

Sandrine Loncke-  saxos soprano et alto

Marc Di Francia-  guitares

Patrice Cea –  clavier

Dominique Chappe – batterie

19H

Jazz, Stride and New Ragtime

Né de la rencontre entre la batteuse Ophélie Luminati, le clarinettiste Ezequiel Celada et le pianiste Auguste Caron, The Rag Messengers s’empare avec bonheur du répertoire des débuts du jazz, de la Nouvelle-Orléans à Harlem.

Ils nous entraînent dans le sillage de musiciens légendaires, de Jelly Roll Morton, inventeur autoproclamé  du jazz, aux grands pianistes « stride » des années 20 et 30 ; de Baby Dodds et son frère Johnny au jeune Duke ellington, le tout avec une musicalité et une authenticité exceptionnels.

La formule piano/clarinette/batterie, très populaire à l’époque, retrouve ici ses lettres de noblesse.

Une musique qui n’a pas pris une ride près d’un siècle plus tard !

Auguste Caron – pianino

Ophélie Luminati – batterie

Ezequiel Celada – clarinette

21H

Charlotte Planchou porte bien son nom : deux syllabes franches, qui claquent et s’assument, comme une artiste qui ne ressemble à aucune autre. Chez elle se croisent un lien indéfectible à l’enfance – son inconscience et ses facéties – une maîtrise vocale affolante et une capacité à accéder aux recoins les moins fréquentés d’une âme riche et forte, bouleversée par les fracas du monde.

Polyglotte, elle l’est puisqu’elle s’exprime ici en cinq langues (français, allemand, anglais, portugais et occitan) et cette capacité à passer d’un monde à l’autre, comme pour mieux polir une personnalité qui naturellement s’impose, fait de Charlotte Planchou une artiste majeure pour laquelle toute tentative de classification est vaine; elle est à part.

Charlotte Planchou a été nommée meilleure vocaliste de l’année 2024 par Jazz Magazine.

Pour l’occasion, elle invite le guitariste Antonin Fresson (DAÏDA, Emmanuel Bex…) et promet de nous “envoyer dans l’espace” sous le ciel étoilé (on l’espère) de Réallon !

Charlotte Planchou – chant

Antonin Fresson – guitare

18h

Jade Lamy – chant, piano

Jade Lamy est une jeune chanteuse et pianiste de Jazz-Indie Soul française.

Elle commence le piano à l’âge de 7 ans avec le jazzman Druss Lecomte après être tombée amoureuse d’un morceau de Chopin.

Jade écrit sa première chanson, « I believe In You », à l’âge de 13 ans et approfondit alors son goût pour la composition.

À 16 ans, elle prend des cours de chant avec son coach vocal Pierre Rodriguez et enrichit sa palette artistique. Jade fait alors ses débuts sur scène, entre piano-bars, jams et concours d’auteurs-compositeurs-interprète.

En 2021 elle participe à l’émission The Voice Belgique. La même année, c’est sa rencontre avec le jazzman Ivan Paduart qui lui permet d’explorer et d’affiner son identité musicale.

Elle perfectionne ses compétences grâce à une formation vocale au Jazz Studio à Anvers avant d’intégrer en 2022 la première promotion du « Dalida Institute », à Aix-en-Provence.

Jade est actuellement en étude au conservatoire de Marseille en classe de Jazz vocal.

C’est à la découverte originale qu’elle pose sur le monde et qui se réfléchit dans sa musique que Jade Lamy compositrice chanteuse pianiste vous invite.

19h

Le trio d’Amine Soufari s’enracine profondément en Algérie et s’étend à travers un riche itinéraire musical. Son univers embrasse les musiques traditionnelles de transmission orale, notamment celles du Maghreb et des musiques arabes. Parmi ces influences, on retrouve le chaâbi, le chaoui, le gnawa, le raï et la musique kabyle. Il puise également son inspiration dans les mélodies provençales, la poésie de Frédéric Mistral et les musiques du pourtour méditerranéen. L’improvisation occupe une place centrale dans ses interprétations ; Amine Soufari accorde une attention particulière à l’utilisation des maqâms (modes) dans l’improvisation, ainsi qu’au taqsim, mais aussi au rythme qui joue un rôle essentiel, induisant des états de transe.

Amine Soufari – piano

France Duclairoir – contrebasse

Nadia Tighidet – percussions

21H

Avec « Extrasystole », le dernier volet d’un ambitieux triptyque phonographique débuté en 2020, Coccolite confirme la profonde originalité de sa musique synthétique et syncrétique. Le trio signe une oeuvre à la fois visionnaire et intimement branchée sur les tensions et les pulsations de notre époque en mutation — âpre, dense, lyrique et puissamment cathartique.

Fidèle à son esthétique « fusionnelle », le groupe a mis en œuvre des techniques de production empruntées aux musiques urbaines les plus actuelles, pour fabriquer un son d’ensemble acéré d’une extraordinaire puissance organique. Les compositions cinématiques, aux scénarios complexes et changeant, articulent avec alchimie des grooves épileptiques relevant des musiques les plus actuelles (Trap, Drill, musique électronique sous toutes ses formes) à des textures et timbres mêlant sonorités synthétiques et acoustiques, avec un vrai sens des couleurs et des matières. Au fil d’un scénario de science-fiction, le trio embarque l’auditeur aux confins de la transe. « Extrasystole » projette un monde âpre, violent, oppressant, sombre, mais aussi animé d’une vraie énergie vitale empreint de mélancolie néo romantique qui, paradoxalement, vient contredire la catastrophe annoncée en réintroduisant du corps, du désir et du sentiment dans l’implacable destin machinique qui nous menace. Julien Sérié, Nicolas Derand et Timothée Robert développent avec maestria une musique « environnementale », à la fois onirique, ultra-sensorielle et puissamment dramatique.

Nicolas Derand – claviers

Timothée Robert – basse

Julien Sérié – batterie

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